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Le marché immobilier est-il au plus haut ? Peut-il se retourner ? Faut-il vendre cette année ? La question reste entière, mais voici quelques indicateurs clés à surveiller pour vous aider dans vos choix.
Des indicateurs macro-économiques
1 - L'actif net de la France est devenu négatif en 2022 (1000 milliards en 2007 → -10 milliards € en 2022),
2 - 32 % du PIB sont consacrés aux dépenses sociales !
3 - Aucun excédent commercial depuis 1974,
4 - 115 % du PIB en dette. Ce n'est qu'un début car...
5 - Les intérêts de la dette augmente de 17 milliards cette année avec la hausse des taux,
6 - L'endettement des ménages est à 102 % de leurs revenus disponibles. Conséquence, une forte hausse des prix de l'immobilier peut accentuer l'augmentation de cet endettement, ce qui peut rendre le marché vulnérable aux retournements économiques,
7 - Une inflation supérieure à 10 %,
8 - Le spectre d'une éventuelle crise économique en Europe et mondiale est possible.
Des indicateurs bancaires : Reprise de la hausse des taux
1 - L'allongement de la durée des prêts de ces dernières années (jusqu'à 22 ans) a contribué à l'augmentation des prix du m2,
2 - La fin de la baisse des taux d'intérêt rend les prêts immobiliers plus coûteux pour les ménages,
3 - Une chute des crédits accordés de - 34 % est constatée depuis aout 2022 (taux d'usure, augmentation des taux),
4 - La BCE pourrait imposer des taux variables aux banques françaises.
Enfin, des indicateurs immobiliers à surveiller également
1 - Les prix de l'immobilier ont été multipliés par 2 en 20 ans par rapport aux revenus des ménages,
2 - Les coûts des matières premières dans le secteur du bâtiment continuent d'augmenter (hausse moyenne de + 26%),
3 - Les prix de la construction ont augmenté de +50 % en 1 an,
4 - Baisse de délivrance des permis de construire dans le neuf renforce le marché de la transaction,
5 - Des normes de constructions qui se durcissent (arrivée du nouveau D.P.E, application de la R.E 2020, fin d'artificialisation net des sols).
Pour autant, ne sombrons pas dans le pessimiste car tous les marchés ne se valent pas.
Ainsi, dans notre région
1 - La demande reste élevée,
2 - La pénurie de logements reste vraie,
4 - Les demandes d'investisseurs étrangers est forte,
5 - Les prix des loyers ne baisseront pas.
Conclusion ?
Cette période d'incertitude rend toutes prédictions difficiles. Une correction du marché immobilier reste possible sur certaines typologies de biens MAIS notre région demeure toujours aussi attractive. Plus que jamais, une bonne estimation de votre bien associée à une vraie stratégie de vente devront faire la différence sur le marché. Chez Imogroup Grand Genève, nous observons ce marché local depuis 30 ans.
Nous connaissons les spécificités de chaque commune et quartier. Nous sommes heureux de mettre tout ce savoir à votre service pour vous aider à prendre les bonnes décisions.
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